Je croyais que j’en avais fini avec tout ça.

Les 10 minutes de sommeil volées dans les toilettes de ma boîte (so glam) parce que décidément, je m’écroulais et que la sieste en entreprise ne fait pas encore partie de notre modèle social.
Les 10 minutes de sommeil volées sur un parking juste avant d’aller récupérer ma fille chez sa nounou, parce que je m’endormais au volant.
L’angoisse du coucher le soir lorsqu’on se demande si on va bien dormir ou plutôt combien de fois on va se lever.
La fatigue qui nous rattrape dès le réveil et cette impression de se regarder vivre que décrit si bien Marjoliemaman dans ce billet que je n’aurais même pas eu la force d’écrire il y a 5 ans.

Je croyais que tout ça c’était fini donc. Boss vaincu. Niveau 1 « Nuits de merde » succeeded.

Et puis en fait non. Ils ont rajouté quelques épreuves « Fatigue » dans le niveau 2 avec deux enfants qui se sont mis à cumuler les maladies juste après ma nuit blanche de la décennie et pendant une semaine sans (Mac Dreamer). Trop facile sinon. 

Je m’en suis plutôt bien sortie. Enfants devant la télé le matin, siestes l’après-midi. J’ai géré le boulot, les travaux. Pas le ménage. Pas le blog (dommages collatéraux).

Et puis mercredi soir, à la (chouette) fête des 5 ans du blog de ma copine e-zabel chez Cojean, tout a déraillé :

– Je suis arrivée avec une heure de retard alors que ma baby-sitter était arrivée, elle, bien à l’heure (c’est que c’est long de mettre de l’anti-cernes…)

– J’ai fait des incantations pour gagner le sac polonchon Petit Bateau à la tombola « Je veux bien encore une nuit pourrie mais je veux que le numéro 30 sorte. », je me répétait en silence… Sauf que le numéro 30, c’était mon numéro de vestiaire et pas celui de mon ticket de tombola (que je n’avais pas !). Du coup c’est Papa Cube qu’il l’a gagné. Il y a un seul mec à une soirée et c’est lui qui rafle la mise, il n’y a pas de justice, appelez le MLF.

– Au moment de rentrer, l’autoroute était fermée. Encore une épreuve du dieu du sommeil, merci, j’avais compris.

– Une fois rentrée, le fou rire de ma mère… J’avais passé la soirée avec l’étiquette de mon gilet qui pendait dans mon dos.

Epreuve « Le ridicule ne tue pas » succeeded (et merci ma crinière).

Si on passait au niveau « Calme, luxe et volupté », maintenant ?