J’en ai pris plein les yeux, plein les sens, plein le coeur, ce week-end, de notre cousinade.

A un moment, alors qu’on improvisait une soirée disco dans le petit salon, je me suis assise et j’ai essayé d’imprimer la scène dans ma tête. Me souvenir de mini cousine qui tchatchait dans son téléphone Ouaps comme si elle avait déjà 14 ans (ça c’est pour demain, on est d’accord), du frèrot qui fait danser M. sur ses pieds, de la choré de moyenne petite cousine, du groove du petit neveu, des paroles de « On va s’aimer », du goût de ce punch parfait (qui ne fait même pas mal à la tête).

Je fixais tout ce joyeux petit monde à m’en faire péter la rétine, en me disant qu’il fallait vraiment l’inventer cette appareil-photo du cerveau. Say Cheese, un clignement d’oeil et c’est dans la boîte.

Et puis en repartant, alors que moyenne petite cousine s’inquiétait que les propriétaires vendent un jour ce gîte, qui accueille chaque année nos réunions de cousins même pas germains, j’ai compris qu’on n’avait pas eu besoin de machine pour enregistrer chacun dans notre coin les petits bonheurs de cette cousinade cuvée 2012 et se fabriquer des souvenirs communs (qu’on ressortira avec malice dans des powerpoint, aux mariages des petits !)

PS : c’est affreux, j’ai préparé mes bagages avec les listes « Partir en location (ou en gîte) et partir en week-end » et j’ai oublié les pastilles lave-vaisselle (mais pas les draps… private joke). Si vous avez le livre et que vous notez des oublis, n’hésitez pas à m’en faire part sur la page facebook Accro aux listes (ou même par mail !) 

 

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