L’autre jour, j’ai regardé La Boum avec les enfants. JE PEUX MOURIR (enfin, non, il me reste un roman à finir…). 

Je me suis dit que ça n’avait pas pris une ride. À part deux trois petits trucs qui m’ont fait penser « Old Times, good Times ». Je suis la nostalgie. 

La nombre de parents divorcés

Pas sûre qu’aujourd’hui, il y ait seulement deux doigts et demi qui se lèvent quand on demande qui a des parents divorcés dans une classe de 4ème.

No comment…


La définition de « Sortir avec quelqu’un » 

Pour poupette : se promener avec quelqu’un (avoir un date quoi).

Pour Vic : s’embrasser sur la bouche (réaction de mon fils « génération de pervers »)

Pour mes ados : s’aimer mutuellement. On peut donc sortir ensemble uniquement par SMS, ce qui réduit les interrogations existentielles du genre Comment je m’habille, je n’ai rien à le mettre ou DANS QUEL SENS ON DOIT TOURNER LA LANGUE ? (pardon, je m’emporte)

Le téléphone

Et oui les enfants, il y avait un fil et un cadran et même pas de double appel. Et en plus, on ne pouvait faire que téléphoner avec (mais pas trop longtemps parce que ça coûtait cher. C’est ce que nous répétaient nos parents en CRIANT. ). 

Le prix d’une semaine en colo de ski

Claude Brasseur s’énerve parce que Vic a le blues de partir loin de Mathieu et qu’il a payé « 1400 francs plus le forfait des remontées mécaniques et la location des skis ». Et il est DENTISTE le mec. 

=> 1400F = 210€… On signe où ? Non parce que 210€ limite, c’est le prix du voyage en train (166€ chez Telligo. Rajoutez 849€ si vous voulez la colo avec…). On pleure quand ? (Et encore, on ne sait pas combien ils louent leur grand appart’ en plein Paris !)


La cas du cartable Tann’s 

Souvenez- vous, mes enfants avaient trouvé que mon Tann’s porté jusqu’en sixième était stylé. Objection ! 
Quand Samantha arrive au collège avec son cartable Tann’s ORANGE, elle n’a rien de stylé (avec son bombers rose et sa natte…).


La main jaune

C’est sûr, le concept de patinoire sur roues est mort, vraiment ? Parce qu’on est au siècle de Soy Luna, quand même. J’aurais bien tenté moi.


Le politiquement correct

Il y a deux scènes que mamie ISA a trouvé quand même bien limites. Les enfants, ne reproduisez JAMAIS ça, merci. 

La scène des pop-corns au cinéma, même si j’y pense à chaque fois que je mange des pop-corns au cinéma.Pour rappel, le petit rigolo à fait un trou et glissé son engin dedans alors qu’une copine picore dans son paquet… Franchement, c’est du Hanouna. Et ça arriverait en vrai, ce serait tout, sauf drôle. Le poste, direct.


La scène où le père casse la gueule à Mathieu 
(même si c’est un peu l’inverse, il riposte bien fort). OK, il est un peu sanguin le Claude, tout empêtré qu’il est dans ses histoires de tromperies. Mais encore une fois, le poste direct. 

Au secours, je crois que j’ai moins bien vieilli que La Boum ! 

Je vous laisse avec ce petit film off des ados tournant La Boun et ne sachant pas encore que ça va devenir un film culte. Les surprises de la vie, parfois…

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