Au départ, quand j’ai vu que M. 6 ans ne quittait plus sa caméra, je me suis dit, non sans un peu de fierté, que j’avais là de la graine de Coppola (père ou fille, ça me va).

Sa soeur semblait jouer les starlettes avec plaisir. Le réalisateur donnait des ordres. Les enfants s’occupaient tranquillement. Rien à dire.

Au bout d’une heure Coppola revient vers moi avec un problème de bobine. « Carte mémoire pleine » qu’il y a marqué. Je vide le tout et le laisse repartir. Le film doit être prêt pour Cannes. Normal.

Puisque je suis à l’ordi. Je prends de l’avance, je regarde les rushs. Et là… comment décrire le visage d’une mère atterrée ? Yeux inexpressifs, bouche fermée devant les bêtises de J. bientôt 4 ans sous les ordres de son frère. « Fais des acrobaties sur l’échelle en corde. Lâche les mains maintenant », « On dira que tu as faim et que tu manges de l’herbe »…

Passons… C’est pas de la graine de Coppola que j’ai là mais de la graine de Jakass. Autant dire de la mauvaise graine !

Vous voyez de quoi je parle ? Non, alors je vous en remets un bout et vous allez voir l’étendue des dégâts (le pire, c’est qu’ils me font rire, ces idiots !)

Votre enfant aussi veut jouer les Jakass (ou les Coppola), rayez la mention inutile, vous pouvez l’encourager en lui offrant :

– un appareil-photo caméra, j’en avais parlé

– une caméra Barbie Vidéo Girl (si c’est une fille). Je l’avais testée en décembre et c’est plutôt bien fichu.

– une Kidizoom Videocam de VTech. Je n’ai pas essayé la bête mais il y avait eu une série de sponsos plutôt convaincants en décembre sur les blogs, comme ici chez Shalima.

Si vous avez testé l’une ou l’autre, vos avis sont les bienvenus.

Mais vous pouvez aussi leur prêter votre petite caméra Flip… à vos risques et périls !