Hier, nous étions mercredi donc.

J’avais les enfants.

J’avais la migraine.

Ceci n’expliquant pas forcément cela parce qu’ils ont été sages, mais d’un sage. C’en était presque louche. Vous savez, ces moments où on n’entend plus les enfants se chamailler pendant quelques heures et où on se demande quelle bêtise ils vont avoir bien pu ENCORE inventer.

Surprises par tout ce silence, ma migraine et moi avons fini par monter voir ce qu’il se passait dans la chambre du grand.

Arrivée derrière la porte, j’entendais les tractations fraternelles : « C’est toi qui demande à maman », « Non vas-y toi, elle te dit toujours oui (hum) »

JE SUIS LA LES ENFANTS.

Et là, j’ai vu ça :

tente-enfant

En même temps qu’une petite voix me demandait si ils pouvaient dormir là (donc, tu t’endettes sur 20 ans pour que tes enfants aient chacun une chambre. Spacieuse. Avec tout le confort moderne. Et tes enfants te demandent de dormir tous les deux dans une cabane de bric et de broc…).

« Pour la sieste ? », j’ai demandé ?
« Non, non, pour la NUIT », ils ont dit.

Au dessus de ma tête, le petit diable et l’angelot se disputaient, oui, non, école demain, école de la vie.

Va savoir pourquoi, j’ai dit oui.

Je crois que c’est l’aménagement hyper cosy qui m’a convaincue.

interieur-tente

Avec le calendrier d’avant l’Avent (désormais une tradition chez nous, DIY ici ! ) accroché, et la petite boîte à trésor dessous. Il y avait ce qu’il fallait comme couettes et même les doudous, une entrée et même un coin pour se changer tout au bout.

L’avantage, c’est qu’ils n’ont jamais été aussi rapide à aller se coucher. A 20h30, c’était plié. A 21h, tout le monde dormait.

Le problème, c’est qu’ils n’ont jamais été aussi rapides à se réveiller (je crois que la veilleuse façon Versailles était largement sur-dimensionnée !). A 6h30, c’était plié.

 

Et bien sûr, aujourd’hui, c’était photo de classe.

En voyant leurs yeux cernés, on pourra dire « C’est le jour où vous aviez dormi dans votre cabane ET OU VOUS VOUS ETES REVEILLES A 6h30 ! »

Ca fera partie je crois, de nos souvenirs un peu fous, fous.

Mais dites moi, vous auriez dit oui, vous ?