J’aurais aimé être un cordon bleu. Ca m’aurait fait plaisir d’être mise sur un pied d’estal culinaire, façon « La meilleure blanquette, c’est celle de ma mère » qui ravit toujours les belles filles ! Mais que la future femme de mon fils se rassure, il n’y a aucun risque que ça arrive. Déjà à la maternité, ce n’est pas moi qui ai coupé le cordon. Trop peur de me couper comme à chaque fois que je prends un couteau.

Malgré mes efforts surhumains, j’atteins un niveau de nullité qui dépasse toute ma famille. Apercu d’une conversation surréaliste du matin dans ma maisonnée.

M. 5 ans se lève et me demande  « Tu as fait du  pain grillé maman ?« .

Moi : « Ah non, j’ai fait cramé tes pâtes ».

Mac Dreamer alias Mac Grand Chef interloqué : « Mais comment on fait pour faire cramer des pâtes » ? Bah oui, comment ?

Et la petite du haut de ses trois ans moins des brouettes s’ymet aussi. Il y aurait complot que ça ne m’étonnerait pas :

Je l’envoie jeter sa pâte à modeler dans la poubelle. Ce à quoi elle s’exécute (au bout de 10 demandes, j’ai hésité à me faire passer pour la mère parfaite question autorité mais vous m’auriez cru là ?). Elle revient en disant : « Ca sent pas bon dans la poubelle« .

Moi : « Ah et ça sent quoi ? :  »

J. innocemment : « Ton manger »…

Mais le degré zéro de la cuisinière, je l’ai atteint hier au moment de faire la gammelle de mon fils. Oui parce que je rappelle qu’en plus, je ne peux même pas me reposer sur la cantine pour préparer au moins un « bon » repas. Maudites allergies. Sur le menu, il y avait écrit « Haricots verts » mais mon fils a eu des petits pois. Je n’ai jamais réussi à ouvrir le bocal d’haricots… Ca existe des cours de cuisine pour les nuls, les très nuls ?