« C’est où l’Auvergne ?«  C’est ce que j’ai répondu à l’office de tourisme de l’Auvergne qui me proposait de partir un week-end à la ferme en famille.

Je suis même pas très nulle en géographie en vrai. C’est juste que l’Auvergne, c’est piège parce que c’est grand comme quatre départements : le Cantal, la Haute-Loire (au Sud), le Puy-de-Dôme avec Clermont-Ferrand, le St Nectaire et les volcans (au milieu) et l’Allier. C’est là que ma petite famille et moi avons passé le week-end la semaine dernière, à 3 heures à peine de Paris (en voiture).

Dans l’Allier, c’est à dire au pays du Bourbonnais. Un pays qui ressemble au Perche de mon enfance. Celui d’avant Rykiel et les parisiens, quand avec mon frère on traversait à l’aveugle et à toute berzingue le champs qui séparaient notre maison de la ferme d’en face, en priant pour ne pas mettre le pied dans une bouze fraîche. Qu’on ramassait du trèfle pour les lapins de Fernand, jouant aux enfants sages pour qu’Odette nous laisse ramasser les oeufs du jour avant d’aller se mettre une peignée dans la paille, sous le hangar.

J’ai retrouvé du parfum de mon enfance en Auvergne avec cette odeur de la ferme qui pique le nez les premières minutes, pas de l’aseptisé pour parisiens comme on peut le voir dans mes Yvelines. Parce que je vis à la campagne quand même. Au milieu des blés.

Mais promener des chèvres en laisse, je n’avais jamais fait. Les rentrer à l’étable en criant « Keï Keï Keï », non plus (d’ailleurs d’habitude, personne ne le fait mais les biquettes s’étaient échappées par un trou dans l’enclos !). Tout ça, on l’a fait à la ferme pédagogique Les biquettes du pays de Tronçay à Urçay où on a aussi appris à traire les chèvres, à les nourrir, à faire du fromage de chèvres, à l’apprécier. Deux heures riches que l’on n’a pas vues passer et qui aurait bien duré une de plus si nous n’étions pas attendus dans une autre ferme.

Au Domaine du Petit Lage à Saint Désiré où se trouvait notre chambre d’hôtes (avec une grande suite familiale à l’écart à l’étage). Sur le coup, j’ai fait ma parisienne « Tu crois que c’est VRAIMENT là ? » que j’ai demandé à mon mari en voyant les poules courir dans la cour ? Et un peu déçue par les champs de céréales à perte de vue, les même que chez nous (ou presque).

C’était sans compter la cuisine du terroir de Catherine, notre hôtesse : la tarte bourbonnaise, le frère des poulets qu’on avait vu en arrivant, les fromages de la région et les framboises du jardin. Et surtout, la visite de la ferme comme au bon vieux temps. Et je n’étais que joie de voir mes enfants glisser leur main sous les poules pour y sortir un trésor, nourrir les lapins, grimper sur le tracteur, chercher les escargots…Un grand merci à Catherine et Françis pour leur accueil.

Ensuite, à la Quécoule, Mac Dreamer et moi nous sommes pâmés devant le concept de ferme-auberge, des restaurants qui ne servent que des produits maison fabriqués à partir du fruit de leur exploitation. Avant de faire une dernière halte détente au Château de l’Augère à Agonges.

Et de repartir dans notre campagne pour parisiens, avec ses chevaux dans les champs ! Et vous alors, l’Auvergne, vous connaissez ?

Vu le programme que nous avait concocté l’office de Tourisme de l’Auvergne, n’hésitez pas à les appeler pour leur extorquer leurs bons tuyaux. Vous pouvez également consulter le site web de l’Auvergne et plus précisément la page Séjour à la Ferme en Auvergne

et glaner de bonnes idées sur les pages Facebook : https://www.facebook.com/auvergnetourisme + https://www.facebook.com/auvergneferme

Et comme toujours, plus de photos de mon week-end en Auvergne sur la page Facebook de mon blog de maman !