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Chaque matin, alors que j’arrive en galopant sur le fil de la cloche, je me demande « Mais comment font-ils ? » pour arriver à l’heure, frais et dispo, les enfants peignés, les cahiers dans le cartable et même le livre de bibliothèque sous le bras et le chèque dans le cahier de correspondance.

Comment c’est possible ? J’ai mené mon enquête à l’école. J’ai eu des réponses (pas des solutions).

– Se lever plus tôt.

Sur le papier, ça paraît aussi évident que « Un quart d’heure avant sa mort, il était encore vivant ».

J’ai essayé de me lever en même temps que Mac Dreamer. Le matin, j’ai eu le temps de faire une lessive, tourner un lave-vaisselle, écrire un billet de blog. Mais dès le levé des enfants, tout s’est enraillé. On a le temps quand on se lève à 6 heures. Alors je l’ai pris. On l’a pris. « Un quart d’heure avant mon retard, j’étais encore à l’heure ».

– Préparer les habits des enfants le soir. 

Comme ça dès qu’ils se lèvent, il sautent dans leur pantalon. J’avoue, ça fait gagner quelques minutes. Quelques longues minutes qu’on ne perd pas à chercher le jogging dans le panier à linge sale. Puis on prend le petit dej tranquillement… et on n’a même plus le temps de se laver les dents !

– Mettre son téléphone a sonner à trois heures différentes.

BONG c’est l’heure de se lever. BONG c’est l’heure d’aller se laver les dents. BONG lâche ton iphone. BONG c’est l’heure de partir.

J’avoue que je n’ai pas pris le temps de tester parce que je me demande bien qu’elles peuvent être les heures et les BONG. A approfondir.

Remarque perso : il y a quand même des gens sacrément organisés.

 

Depuis quelques jours, je teste une dernière solution. Un matin, avec une autre maman-toujours-en-retard-mais-jamais-vraiment, on se demandait comment faisaient « les autres » (elle et moi, contre le reste des parents d’élèves). On s’est dit qu’on allait tenter un dernier truc. On allait se tirer la bourre. Ce serait elle ou moi. Première arrivée, première… arrivée. Et ça suffirait à notre plaisir.

Le premier jour, c’est son mari qui est venu. Avant moi. Comme c’est déloyal.

Le deuxième jour. Je suis arrivée la première. J’ai parlé à la maîtresse de M. avant d’arriver en retard devant la classe de J. Victoire contestée.

Le troisième jour, je suis arrivée avant aussi. Bien avant la sonnerie. Youhou, danse de le ponctualité. Sauf que.

Sauf que, j’ai dû revenir. J’avais oublié la gamelle de M. 8 ans

Le quatrième jour, c’est aujourd’hui. Il est 7h36 et je viens de finir d’écrire ce billet. J’ai comme ma petite idée sur l’issue de la course…

 

Et si vous avez des trucs pour arriver à l’heure le matin, je veux bien TOUT essayer. Merci mes coachs !

Edit de 9h18 : Youhou, danse de la ponctualité. Nul ne sait pourquoi. Nul ne sait comment. Nous sommes arrivés larges ce matin alors même qu’on a dû gratter la voiture. Je crois ne rien avoir oublié. Call me mère parfaite. 

PS : une photo de ma campagne enneigée prise hier, lors d’une promenade glaçante. Il faut avouer que ça distrait pas mal, des paysages comme ça (mauvaise foi on)