C’est dur à écrire ce genre de note. Il faut trouver les bons mots pour ne froisser personne. Respecter la douleur des uns, tout en s’épargnant la pitié des autres. C’est un métier d’écrire des nécrologies. J’ai donc la joie peine de vous faire part de la disparition aussi mystérieuse que prématurée de l’araignée Gipsie. Depuis près de deux semaines, M. 3 ans et Gipsie s’étaient liés d’une amitié réciproque et cohabitaient sans encombre.

Bon, j’entends de là les mauvaises langues. Je vous jure, j’y suis pour rien. Un après-midi, Gipsie avait disparu. J’ai attendu que M. fasse la sieste (au cas où, le sommeil c’est important chez moi !) et lorsque je lui ai dit, il a juste rétorqué « Elle est partie ailleurs Gipsie ». J’ai l’impression qu’il minimise. Il se rend peut-être pas encore compte. En tout cas, je vais pas perdre de temps, je vais attraper ma tête de loup et chasser toutes les consoeurs de Gipsie, dès fois qu’il aurait envie de s’amouracher d’une horrible araignée velue !!!