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Je suis amoureuse, vous savez. Ça fait une heure que je tourne autour du pot pour trouver comment le dire sans le dire, en me cachant derrière les mots. Ça ne se dit pas ces choses là, si ?

D’ailleurs, je n’avais pas prévu d’en parler ici. Pas maintenant. Pas si vite.

Et puis la haine. Et puis les scènes de guerre.

Et l’envie de s’aimer plus fort encore. Parce qu’on le sait bien qu’au fond, il n’y a que ça qui compte. Que c’est la seule chose qui nous reste quand les lendemains déchantent.

C’est curieux de faire face à tant de haine quand on déborde à ce point d’amour. Ce Paris à feu et à sang qui ne semble pas plus réel derrière mes écrans que cette histoire plus belle que dans un roman.

Je ne sais pas dans quel monde de fous mes enfants grandiront. Je ne sais pas comment on peut rester confiants quand nos certitudes volent en éclats.

Je sais juste qu’il y a urgence à s’aimer.
Et que mes yeux ne sont plus gris quand ils sont dans les siens.

Love is all

En photo, un tag que j’ai croisé rue Montorgueil la semaine dernière et qui fait encore plus sens aujourd’hui.