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Ce week-end, je suis retombée sur ces photos prises lors d’une chouette opération Geox, à la rentrée. Avant le séisme. Et j’ai mon petit coeur qui s’est retourné.

Je ne sais pas ce qu’ils pensent de tout ça mes poussins, si pour eux maintenant, l’amour, ça sert à rien qu’à faire pleurer les yeux. Ou si c’est juste comme ça, comme dans la poésie « C’est la vie, m’a t’on dit » (On dirait du Bruni, mais c’est du Tersac).

Je ne sais pas si ils en sortiront boiteux des sentiments, si leurs amoureux(ses) vont en baver par ricochet, un peu comme eux d’ailleurs, qui apprendront à les faire un week-end sur deux.

Je voudrais tellement qu’ils soient toujours bien dans leurs baskets comme ce jour là.

Mon grand pré-ado de 10 ans avait choisi ses chaussures en 2 minutes, montre en main. Juste un coup d’oeil sur les chaussures enfants à sa taille (je le précise parce que souvent pour le 37 on passe au rayon adulte et dans ces cas là, il n’y a plus la fermeture à glissière qui permet de mettre les chaussures en 30 secondes, sans défaire les lacets mais BREF) et c’était joué. Ce serait ces baskets en peau bleu, presque vintage que j’aurais pu choisir pour moi.

La petite n’avait pas hésité plus longtemps en voyant les baskets montantes à pois roses avec des lapins derrière. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de la faire changer d’avis pourtant « T’es sure, des lapins derrière ? Elles ne vont pas se moquer tes copines comme avec tes lunettes Hello Kitty ? »

Tu parles, ils avaient enfilé leurs baskets et étaient partis vivre leur vie d’enfants de blogueurs presque grands avec les autres enfants de blogueurs aussi grands (et beaux) qu’eux. Sûrs d’eux. Heureux.

Avec leurs mères, ont gloussait d’imaginer ce que donneraient des portées d’enfants de blogueurs entre eux. Je les avais rappelés pour la photo. « Allez, ce sera pas long« . Même pas le temps de dire, « On en fait une tous les trois juste pour nous maintenant ? » Et ils étaient déjà partis. Sans la photo de nous trois.

La dernière photo de nous trois de quand on était encore quatre. Quand ils pouvaient encore dire les parents et que ça avait un sens, quand maman avait des jolies bagues aux doigts et des yeux qui brillaient tout autant. Quand le futur c’était demain, c’était toujours.

Quand leur plus gros problème était de savoir si leurs copains allaient aimer leurs nouvelles chaussures.

Quand ils étaient bien dans leurs baskets, mes choux.

Je ne fais pas toujours ce qu’il faut pour qu’ils le restent. Je ne mets pas toujours le bon pied devant l’autre. Je tombe encore, parfois.

Mais je fais ce que je peux. Du mieux que je peux.

Un pas après l’autre.

 

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GEOX-enfantDans le détail, les baskets lapins de J. 7 ans

PS : Il y a -25%  sur les baskets de M. 10 ans jusqu’à ce soir sur le site de La Redoute. Et là je comprends pourquoi les blogueuses mode rentrent un pied en dedans, car on ne voit pas le motif sur les baskets de M avec ses pieds en V !