Ah non et que je n’entende personne dire « Tu t’en fous, c’est tout pourri la fête des mères ». Parce que là, je monte sur mes grands chevaux (et attention, dans l’Orne, il y a des percherons) et je lui décris ce qu’il se passe chez moi depuis mercredi.

M. 5 ans et demi qui se met à la tâche dès le saut du lit. La complicité du frère et la soeur pour surveiller si je n’arrive pas subitement. Leurs yeux qui pétillent quand ils me chassent de la chambre et que pour une fois, ce n’est même pas pour faire leur connerie tranquille. L’appel à l’aide « Dis maman, comment on écrit « Fête des mères » et « Je t’aime ». Le déballage de l’attirail : agrafeuse, bolduc, rouleau de papier toilette (!), papier tout blanc.

Je me doute bien qu’il se trame un truc derrière mon dos. Un petit truc que j’ouvrirai dimanche soir en le trouvant forcément formidable, après tout ça. Et même que celui là, je ne le jetterai pas à la poubelle !

On se retrouve lundi, avec un cadeau électroménager à gagner (mais non, pas le même que vous aurez dimanche !