Il m'avait prévenue "Dans deux dodos, tu auras une surprise maman". Et la sieste ça compte ? Il me tardait de le voir ce cadeau.
Et puis dimanche est arrivé. Les yeux tous collés, j'ai assisté à la scène : mon petit garçon perché devant moi me récite une poésie gourmande avant de me tendre une assiette peinte consciencieusement, à n'en pas douter. Qu'importe si les paroles ne sont pas tout à fait les bonnes. Qu'importe que la peinture ait un peu bavé. Je sens mon coeur de maman se gonfler d'amour. Et j'imagine que la maman d'Eva à cet instant ressent la même chose que moi. Qu'importe si son assiette est cassée… qu'importe le cadeau pourvu qu'il ait une âme.
PS : et bravo à la maîtresse qui suit son thème "Cuisine" jusque dans le choix du poème de fête des mères.