L’histoire du chat botté, en théorie, tout le monde la connaît. Sauf moi. Avec ma mémoire de poisson rouge, je ne me rappelais que des bottes de 7 lieues, d’un ogre et puis c’est tout. J’avais fait fi de l’histoire d’amour. La princesse, oubliée ! Et pourtant, c’est le coeur de l’intrigue. Un joli conte que ce chat botté. Oui mais alors, le film, il est comment ?Surprenant.

Parce qu’au premier abord, on se demande où on met les pieds. Le personnage de P’tit Pierre semble marcher sur du coton et parler un ton au dessus des autres. Et le chat, quel doublage, du Belmondo à outrance, chabada tchik tchak.
Z
Et puis, on se décide à lâcher prise, à accepter que les images 3D ne donneront ni un film, ni un dessin-animé classique. Faire table rase. Et l’imaginaire fait son travail, les clins d’oeil pour adultes font le reste : les gardes habillés en JP Gauthier, Yolande Moreau si ressemblante, la princesse et le chat d’une modernité  exemplaire et cette BO : des grands airs d’opéras revisités par Moriarty. Ca ne s’invente pas…

Ca s’écoute, en boucle dans mon salon depuis une semaine. Parce que M. 4 ans et demi raffole de l’ogre qui se transforme en pieuvre quand il s’énerve. Mais qu’importe, c’est tellement joli Carmen !